Ce qu’il faut savoir sur la viande

  • Les vaches mangent de moins en moins d’herbe et de plus en plus de protéines et de céréales, dans le seul but de s’engraisser rapidement au nom de la rentabilité. Le hic c’est quelles ne sont biologiquement pas programmées pour cela. 
  • La viande de bœufs bodybuildés ainsi produite est « grasse et molle » au lieu d’être « tendre et goûteuse ». Les champions du monde toute catégorie en élevage industriel sont les agriculteurs américains qui gavent leurs bêtes d’antibiotiques et hormones de croissance, productivisme oblige.
  • Le bœuf de notre assiette est presque toujours une vieille vache « laitière » qui ne produisait plus suffisamment de lait et que l’on a sacrifiée : c’est le cas pour 95% des steaks du commerce !
  • Triste constat : dans les boucheries, on trouve de plus en plus la même viande que dans les grandes surfaces, car les bouchers s’approvisionnent au même endroit. La boucherie aujourd’hui, c’est 85% de grandes surfaces et 15% d’artisans. Et parmi ces 15% d’artisans, seuls 10% s’approvisionnent chez un éleveur, les autres auprès d’industriels ! Hé oui, nous qui pensions que la viande du petit boucher du coin était sûrement meilleure…le consommateur doit se méfier et rester vigilant sur la provenance et le type d’élevage.
  • Consommer de la viande, oui, mais de la viande de qualité. Comment bien la choisir ?
  • Ont a perdu le goût de la viande. A force de manger de la merde à longueur d’année, nous ne sommes absolument plus capables de reconnaître une bonne viande » Voici les points à retenir pour bien choisir sa viande de bœuf :

Connaître la législation en termes de traçabilité : l’Union Européenne a adopté en juillet 2001 un système d’étiquetage qui offre des garanties de traçabilité. Ainsi, sont imposés par le Code de la Consommation et la réglementation européenne la mention du nom du morceau, son poids, son prix, la date d’emballage, la date limite de consommation, et aussi la provenance et le lieu d’abattage et de découpe, et aussi le lieu de naissance et d’engraissement. Si la viande porte la « mention d’origine », alors l’animal est né, a été élevé et abattu dans le même pays.

  • Connaître les principales races françaises : les races à viande (Charolaise, Limousine, Salers, Blonde d’Aquitaine, Parthnay, Maine Anjou, Bazadaise, Nivernaise, Aubrac, Gasconne), les races laitières (Normande, Française Frisonne Pie Noir (FFPN), Montbéliardaise…), et les races mixtes (Normande, Abondance, Pie Rouge de l’Est). Voir meme les races d’autres pays (Irlande, Japon, Suisse, Argentine…….) Et vous, quel est votre race préférée ?
  • Savoir donc distinguer les vaches laitières des vaches à viande, et privilégier les races à viande, en sachant décoder les étiquettes : « type : lait » ou « type : viande ». En effet, dans le but de rassurer encore un peu plus les consommateurs, la Filière Bovine Française a porté d’autres précisions sur l’étiquette: l’origine, la catégorie et la race.
  • Choisir la catégorie « Bœuf » et non pas « Vache » de moindre qualité.
  • Rechercher le sigle VBF (Viande de Bœuf Française) si l’on veut de la viande française.
  • Choisir une viande avec un label : Label Rouge comme le bœuf Gascon, le bœuf Salers, le Charolais…, l’IGP (Indication Géographique Protégée) comme la Fleur d’Aubrac, l’AOC (Appellation d’Origine Contrôlée) comme le Bœuf Maine Anjou, le Taureau de Camargue… et AB (Agriculture Biologique), qui souligne l’absence de produits chimiques lors de la production.
  • Où acheter ?
Hormis dans une bonne boucherie, si vous en avez la possibilité, je conseille la vente directe, ou dans une ferme qui est reconnue comme produisant de la viande de qualité, d’autant plus si la viande est labellisée « bio ». A mon avis, s’il y a un choix à faire sur quel produit consommer en bio, c’est bien la viande qu’il faudrait privilégier. Ou si vous en avez la possibilité chez un grossiste, quelques fois ceux qui servent les restaurateurs permettent aux particuliers d’acheter  (sauf qu’il vous faudra acheter le morceau entier, exemple le filet de 3.5kg. A prendre ou a laisser)
 
  • Les pièces nobles (30 % de l’animal) : l’entrecôte, le faux-filet, le gîte, la bavette, le rumsteck, le tendre de tranche et l’aiguillette. Leur cuisson est courte et vive, au grill, à la poêle ou rôti. Ce sont en général des viandes tendres.

 

Nadasto: gourmandisesansfrontiere

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