C’est dans la commune de Woluwe-Saint-Pierre que la pâtisserie Yasushi Sasaki a élu domicile il y a huit ans. Et son l’histoire n’est pas banale.
Yasushi Sasaki est né en 1972, c’est un élève sérieux qui étudie les mathématiques et la physique, dans son pays natal, le Japon. En 1991, à l’âge de 19 ans il accompagne ses parents en Belgique. Ceux-ci font un arrêt dans le quartier de Woluwe au doux nom de « Chant d’oiseau » et il se dit en lui même « si un jour je fais quelque chose c’est ici que cela se passera« .
Il souhaite changer de voie, les maths c’est bien, mais il ne se voit pas travailler dans un bureau avec des horaires de bureau. Il décide d’apprendre la pâtisserie. Il va travailler ensuite de 1994 à 2005 chez le célèbre pâtissier Mahieu à Stockel (un ancien élève de Paul Wittamer).
En 2006 il décide de voler de ses propres ailes, il explore les différente communes de Bruxelles, à la recherche d’un fond de commerce, puis se rappelle de cet endroit visité avec ses parents, quelques années plus tôt, le quartier du « Chant d’oiseau ». En 2007 il ouvre la Pâtisserie Yasushi Sasaki dans ce quartier.
Ses premiers clients seront bien sûr Japonais, la communauté Japonaise de Belgique compte pas moins de 5000 sujets.
Son magasin se trouve aussi à 10 min de l’école Japonaise.
Yasushi Sasaki a une forte personnalité. Il souhaite garder les pâtisseries traditionnelles que tout le monde sait reconnaître au premier coup d’œil, mais il les revisite. Sa pâtisserie est aérienne, peu sucrée.
Il a participé à plusieurs concours internationaux. Yasushi Sasaki étale ses créations et de grands classiques dans sa boutique.
En 2015 il est dans le top 4 du Gault et Millau chocolat et pâtisserie.
Il vous faudra essayer: Le rubis (génoise, mousse chocolat, crème brûlée aux framboises) et l’éclair au thé vert, un matcha rapporté du Japon (la pâte à choux parfaitement maîtrisée). Le sablé breton et moelleux au citron nappé de meringue italienne…. La simplicité maîtrisée.
Le chou à la crème à le goût, la texture du chou à la crème, les crèmes brûlées sont soyeuses à souhait et raffinées, aucune lourdeur ( une au thé matcha et l’autre aux framboises). Tout cela à des prix modestes qui font que l’on a envie d’y revenir souvent.
La ganache au chocolat noir avec du confit de figues est à tomber par terre.
Le dimanche, les habitants du quartier, après la messe (l’église est juste en face), traversent la rue et courent chercher quelques douceurs dominicales.
Yasuki Sasaki est fier de me montrer ses gâteaux phares, ceux qui ont fait entre autre, la réputation de sa pâtisserie.
Sur le comptoir quelques créations Japonaises.
L’équipe est à 80% Japonaise, en tout avec les stagiaires, ce n’est pas moins de 8 personnes qui travaillent ici.
Yasuki Sasaki fabrique lui-même ses viennoiseries, le croissant aux amandes est un MUST. Son pain vient de chez Yves Guns.
La vitrine est aux couleurs de la St Valentin qui aura lieu dans 3 jours.
Yasuki Sasaki Av. des Franciscains 10, 1150 Bruxelles
tel: +3227790568 www.patisserie-sasaki.be
Ouvert Lundi Mardi Jeudi vendredi samedi de 8:00 à 18:30. Le dimanche de 8:00 à 13:00.Fermé le Mercredi.
Les photos de cet article qui portent le ©Carnets de Normann (BXL5) ont été prises par son auteur.
Une adresse exceptionnelle, un coup de coeur assurément, dans un quartier relativement méconnu des Bruxellois (une bonne planque diront certains), que ce Chant d’Oiseau.
D’un point de vue parking, pas évident d’y aller (vous risquez de tourner en rond et lorsque vous trouverez enfin une place, et que vous arriverez dans la file devant et dans la pâtisserie, le gâteau ou la délicatesse que vous étiez venu chercher sera sold out). Cela m’est arrivé quelques fois, surtout les dimanches matins.
Un bon conseil; soit réservez votre gâteau (mais bon, faut y aller une première fois et tout essayer), soit allez-y tôt le matin avant que Sasaki ne soit pris d’assaut.
Toutes les pâtisseries sont légères et faibles en sucre (ce qui convient au palais des Japonais qui aiment le light, le sobre) mais j’ai une faiblesse pour le moelleux au matcha et le dorayaki, que l’on trouve difficilement en Europe (sauf à aller à Paris chez Toraya), ainsi que le rollcake au matcha.
Moi je réserve par téléphone car marre d’arriver sur place et comme vous dites me faire piquer mon gâteau sous le nez.
Ses glaces sont bien aussi
5 min à pied de chez moi, j’adore cette pâtisserie, surtout l’éclaire au goût de matha et le gâteau crème fraîche fraise. Parfois mon mari essaie de pratiquer son japonais en parlant avec la vendeuse.
Moi aussi je suis fan 🙂
Ca donne envie d’y faire un tour, en plus ce n’est pas si loin de chez moi.
Merci pour ce bel article, j’aime beaucoup la rédaction. Vous auriez fait un journaliste hors pair 😉
Merci Alice