Boco et ses frères: les Ferniot. C’est d’abord une histoire de famille, une alliance fraternelle. Tout est né de la volonté de deux frères de créer une forme de restauration nouvelle qui réponde avant tout à leurs propres exigences de qualité et de gout.
Le concept des frères Ferniot, qui existe en France depuis 2011, « Boco« , arrive à Bruxelles.
Simon est un homme d’affaires il a vendu son entreprise de compléments alimentaires. Vincent est un journaliste et homme de télévision bien connu en France officiant notamment sur France3.
L’idée est simple: des chefs étoilés et pâtissiers confectionnent un plat à déguster dans des bocaux, tout ça pour un prix raisonnable (entre 4 et 10 euros). Le principe fait penser à de la restauration rapide, mais où l’on ne mange pas de burgers mais bel et bien des plats gastronomiques, dans une ambiance de bistrot. De la slow/Fast food comme le dit si bien Vincent Ferniot (le plus médiatique des deux frères).
Les bocaux peuvent soit être achetés « à emporter » ou servis chauds sur place. Cela rappelle un peu le concept « Fast-Food Bio » de Marc Veyrat.
Le restaurant sera bien sûr adapté à la sauce belge, avec des chefs comme Pierre Wynants & Lionel Rigolet du restaurant comme chez soi , Paul Wittamer le pâtissier qui dit de lui « je suis plus connu au Japon qu’en Belgique ».
Trois entrées, trois plats et trois desserts seront concoctés par les chefs.
Ils viennent rejoindre la longue liste des chefs qui forment la bande à boco:
Gilles Goujon (L’Auberge du Vieux Puits); Emmanuel Renaut (Flocons de Sel); Jean-Michel Lorain (La Côte saint-Jacques); Régis Marcon (Restaurant Régis et Jacques Marcon); Olivier Bellin (L’Auberge des Glazicks); Vincent Ferniot (Boco Paris); Christophe Michalak (Hotel Le Plaza-Athénée); Philippe Conticini (La Pâtisserie des Rêves); Philippe Urraca (Profiterole Chérie); Frédéric Bau (L’Ecole du Grand Chocolat Valrhona).
On retrouve des formules tel que Bistrot-Presto pour 15€ (entrée, plat ou plat dessert et boisson). Des produits de qualité, des matières premières sélectionnés avec le plus grand soin pour répondre à la charte qualité établie par les chefs.
Le tout servi dans une belle salle, chaudement décorée ou l’on est confortablement assis dans des fauteuils moelleux.
Vincent Ferniot explique son choix des bocaux « transparents comme le verre ».
Les clients ont à leur disposition des étagères réfrigérées sur lesquelles les boco sont ranges par gammes classique: entrées, plats, garnitures,fromages, desserts et boissons.
Quentin le manager de Boco Bruxelles précise que la qualité est essentielle et le service malgré le coté « self service » est très présent sur place ».
Sur chaque boco est apposée une étiquette comprenant l’intitule du plat, le nom et le portrait de son créateur, les ingrédients utilises , l date limite de consommation et d’autres informations utiles.
Ont indique aussi sur les étagères si les plats sont végétariens (V) et/ou sans gluten (épi de blé barré). On trouve aussi quelques
Parmis les bocaux proposés vous pourrez retrouver : des « Lasagne de polenta, champignons et épinards, une blanquette de poulet comme à la ferme accompagnée de son riz pilaf ou encore un tendre agneau aux épices, boulgour aux légumes et à la menthe.
Comptez un peu moins de 20 euros pour un repas complet, entrée, plat, dessert, et de 26 à 28 € pour un plateau-repas.
Les actionnaires pour Boco Bruxelles sont: Olivier Barry, Yves Deflandre et Julien Van Beneden (tous trois anciens de l’école hôtelière de Lausanne); Laurent Bogaerts.
Le moment est maintenant venu de savourer mon dessert accompagné de quelques chocolats et cookies.
BOCO
Avenue Louise, 521. 1050 Bruxelles
Ouvert du lundi au vendredi de 7h30 à 20h, le samedi de 8h30 à 20h, le dimanche de 8h30 à 16h
Les photos de cet article qui portent le ©Carnets de Normann (BXL5) ont été prises par son auteur.