En effet quelques mètres plus loin, un salon de dégustation flambant neuf « Le Forcado ». Ma curiosité est attisée, mais où est passé Joachim?
En fait Joachim est toujours là, mais c’est son fils qui tient boutique maintenant, et devinez comment s’appelle le fils? Joachim lui aussi.On parlera donc ici de Joachim (père) et Joachim (fils) afin de s’y retrouver.
Joachim (père), le propriétaire, a abandonné il y a quelques années son activité de restaurateur. Son resto s’appelait « Le forcado » (les « forcados » ce sont les huit jeunes hommes chargés d’immobiliser le taureau à mains nues lors du final de la tourada, sorte de corrida portugaise) pour ne plus se consacrer qu’à la pâtisserie, sa passion.
Dans son tout petit magasin (devenu l’atelier), il confectionnait une cinquantaine de petits gâteaux issus de la plus pure tradition lusophone (les locuteurs du portugais s’appellent les « lusophones »). Lorsque tout était épuisé il fermait sa boutique et rentrait chez lui. Joachim (père) n’a jamais cherché le rendement à tout prix, il a toujours préféré l’artisanat, la tradition. entrez au Petit Forcado et vous aviez déjà un pied au Portugal, il n’était pas avare d’histoire de son pays, de culture, il savait nous expliquer comment il avait confectionné ses pâtisseries. C’est l’adresse qu’on se passait de main en main. Cet homme vous recevait (les jours d’ouverture) avec un sourire d’une oreille à l’autre.
Son fils Joachim, et identique à son père je pense sincèrement que c’est dans la culture Portugaise d’être souriant, accueillant et sincère.
Il m’explique qu’en plus de son petit magasin Joachim (père) livre les plus prestigieux hôtels de Bruxelles, et le non moins fameux traiteur de Woluwe « ROB ». Cet homme n’a donc jamais arrêté de travailler en fait.
Et c’est dans un décor clair et épuré qu’il est possible maintenant de savourer les pâtisseries. Et de pouvoir également accompagner celles ci d’un excellent café portugais, voir d’un thé, et pourquoi pas acheter quelques produits du pays (vins et autre). Quelques tables ainsi qu’un coin plus cosy avec quelques fauteuils et canapés sont à la disposition des clients (nombreux ce matin, pour un jour de semaine).
La vendeuse est charmante et tout aussi souriante.
Si ce n’est pas déjà fait je vous invite à regarder mon reportage photos sur Lisbonne visité en 2014. Ne vous fiez pas à la vitrine, nous sommes mercredi, le weekend il y a bien plus de choix et en plus grande quantité.
Il y a un grand comptoir avec un choix varié de Pasteis (classique, avec des spéculoos, au café, avec des framboises fraîches ou au citron) et des pâtisseries sans gluten aromatisées au chocolat et à l’orange. Et bien d’autres spécialités portugaises.
Bref encore une fois je suis rentré aujourd’hui avec une belle boite pour madame.
Ouvert du Mardi au Dimanche de 10H à 18H
Les photos de cet article qui portent le ©Normann ont été prises par son auteur. Cet article n’est pas sponsorisé, j’ai donc payé mon addition.
Nao precisam de pasteleiro ou padeiro profissional. Moro em Kotrijk e neste momento estou sem trabalho.
Je traduis: Pas besoin d’un boulanger professionnel ou d’un pâtissier. Je vis à Courtrai et maintenant je suis sans travail.
Merci Jorge Ferreira mais vous n’avez laissé aucun email pour vous répondre.
Normann