En France on connait bien les brasseries elles font partie du patrimoine, mais la Belgique n’est pas en reste, c’est aussi un pays de brasseries. Quand on pense Uccle on pense tout de suite à la brasserie le Relais Saint Job.
Ici on n’a pas touché à ce qui faisait tout le charme de l’ancien relais de Poste du XIXème siècle. Un cadre de vieil estaminet bruxellois, avec ses boiseries bien cirées, son sol carrelé et ses radiateurs en fonte massive. Une chaleureuse ambiance intemporelle qui fait le charme du Relais Saint Job, une brasserie qui n’a plus d’âge à force d’en avoir beaucoup.
Thierry Groeteclaes, le propriétaire du Relais Saint Job, est un homme discret qui se tient loin des objectifs des photographes, Pour lui ce qui compte avant tout c’est ce que le client va retrouver dans son assiette, et pas de retrouver son portrait dans les magazines ou sur les réseaux sociaux.
Douze années après avoir ouvert son restaurant, c’est toujours le succès, j’ai presque eu du mal à trouver une table ce vendredi d’avril. Trente minutes après mon arrivée, j’ai du ranger mon appareil photo, tellement la salle était bondée. En fait Thierry Groeteclaes n’a pas vraiment besoin de pub, sa pub c’est ses clients.
Un cadre authentique avec une cuisine qui l’est tout autant. Le cadre de ce vieux bistrot bruxellois donne le ton dès la porte franchie. Ici on n’est pas là pour épater la galerie ou donner dans la loungeatude ou la bobossitude.
Ce respect du décor n’a pas empêché l’actuel maître des lieux d’apporter une série d’aménagements intelligents et, parmi ceux-ci, la belle terrasse en teck qui retrouve toute sa raison d’être le printemps venu, celle-ci est même chauffée.
J’ai eu droit à une visite des cuisines, et j’ai pu constater qu’ici tout est fait maison, au Relais Saint Job on n’a rien à cacher.
Ici on retrouve des plats typiques de brasserie, cervelle de veau sauce tartare, tomates aux crevettes grises, tartare de thon rouge à la coriandre Gingembre confit et wasabi, os à moëlle dans son bouillon au sel de Guérande, œuf poché et saumon fumé d’Écosse …. Compter entre 13€ et 15€ pour une entrée.
Coté plats, une belle côte à l’os (2 pers), du foie de veau aux échalotes confites, un duo de boudins artisanaux servi avec sa compote de pommes purée, des rognons de veau, le traditionnel vol au vent…. compter entre 20€ et 30€.
Pour ceux qui sont plutôt poissons, un dos de saumon d’Écosse « label rouge » grillé avec sa sauce tartare et ses légumes « vapeur », un pavé de cabillaud « vapeur » à la florentine sauce mousseline, un filet de bar grillé sur lit de légumes provençaux beurre blanc riz sauvage, un steak de thon rouge grillé sauce vierge tomate farcie à la provençale… compter entre 22€ et 28€.
Impossible de citer ici toute la carte du Relais Saint Job.
On trouve en milieu de salle un joli vivier à homards qui donne l’eau à la bouche dès qu’on le découvre.
J’avais pris, comme compagnon de lunch mon boulanger, Laurent Richard, nous avons pu parler baguette et France (comme moi il est français).
En entrée nous avons pris :
- un Feuilleté de Ris de veau aux morilles.
Une gourmandise absolue, un plat de grande classe tout en délicatesse et finesse de goûts et de saveurs. - Une Poêlée de St-Jacques aux palourdes coriandre et pleurotes.
Une recette très raffinée qui marie les saveurs des noix de Saint Jacques, des palourdes et des pleurotes.
En Plat :
- Skrei rôti aux herbes, concassé de tomates au basilic.
Dépêchez-vous de savourer le skrei, le plus célèbre des cabillauds, sa saison ne dure que trois mois, de février à fin avril.
Grand nageur, sa chair est plus serrée et plus fondante que celle d’un cabillaud classique, elle ne supporte pas l’excès de cuisson. Ici c’était parfait, cuit à cœur 38 °C.
Le saviez-vous :
Une fois par an, le Skrei se rapproche des côtes norvégiennes et c’est la seule occasion de pêcher ce poisson si recherché, selon des méthodes de développement durable totalement respectueuses de l’environnement. Le Skrei est l’un des poissons les plus maigres et se consomme donc sans modération. Il est également riche en protéines, en vitamines D, en minéraux et en oméga 3.
Un repas irréprochable, dans une excellente brasserie comme je les aime, avec un personnel prompt et sympathique.
Depuis presque huit mois, le Relais Saint Job offre un service traiteur, on y entre soit par l’extérieur, soit par la salle du restaurant.
On y retrouve une grande partie des plats servis à la brasserie, tous fait maison, sans aucun additif ou conservateur. Mais également une grosse partie épicerie avec principalement des produits français (mais pas que).
On trouve aussi une impressionnante collection de whisky single cask (provenant d’une seule et même barrique), comme le Douglas of Drumlanrig. Un embouteillage particulier et numéroté, conservé dans des fûts de sherry, et vendu en quantité très limitée.
L’histoire de Douglas of Drumlanrig c’est celle de deux frères Douglas et Stewart Laing, le whisky est une affaire de famille. Ce n’est que relativement récemment que la spécialisation dans les whiskies single malt a fait son apparition dans la famille. La très grande expérience en la matière des frères Laing leur a fait rapidement comprendre que non seulement le type de fût était important dans le produit final, mais également la saison de distillation. Il s’agit ici de whiskies d’exception.
Il en est de même pour le Coopers Choice, un produit soigneusement sélectionné, d’embouteillages exclusifs de Single Cask Single Malt, de certaines des plus fines distilleries d’Ecosse . Ceux-ci sont mis en bouteille à 46 % vol et Cask Strength et ne sont pas colorés ni filtrés à froid.
On trouve aussi quelques rhums d’exception au Relais Saint Job, comme le rhum JM, un rhum agricole produit depuis 1845 à Macouba, dans le nord-est de l’île de la Martinique, au pied de la Montagne Pelée. La distillerie est installée au milieu des 300 hectares du domaine de Fonds-Préville qui existe depuis 1790.
Le rhum Kill Devil, une marque du blender et embouteilleur écossais Hunter Laing, un grand spécialiste du whisky écossais basé à Glasgow. Les fûts de rhum Kill Devil sont importés en Écosse. C’est là que le rhum vieillit et qu’il est mis en bouteille.
Cette entreprise familiale est puriste : elle n’ajoute aucun additif d’aucune sorte aux rhums qu’elle embouteille. Il n’y a aucune filtration non plus.
Je pourrais vous parler de whisky, de rhum et autres pendant des heures, mais Thierry Groeteclaes est un bien plus grand connaisseur que moi en la matière.
Relais Saint Job,, 1, place Saint-Job. 1180 Bruxelles Tél : +3223755724 Web : www.relaisstjob.be. Ouvert tous les jours, cuisine de midi à minuit.
Cet article est sponsorisé, les photos de cet article qui portent le ©Carnets de Normann (BXL5) ont été prises par son auteur.
Lors de mon deuxième passage, j’ai payé mon addition.
C’est sûr que c’est une brasserie qui a pignon sur rue (sur coin de rue même et en plus face à la place St Job, c’est dire) et qui a sû se renouveler au fil des années.
Il faut absolument réserver le soir. La cuisine est généreuse et le décor est chaleureux. Le personnel est professionnel, mais parfois un peu débordé en soirée. La carte est énorme mais tout est fait maison (dixit le personnel).
Le seul point noir à mon sens est l’acoustique. Comme le niveau des décibels augmente avec le degré d’alcool des clients et leur nombre, il devient rapidement difficile de s’entendre, et tenir une conversation de table cohérente relève parfois du miracle 😀
Peut-être qu’en terrasse l’été, le problème n’est pas à déplorer mais en attendant, tous les matériaux du rez-de-chaussée sont réverbérants.
Si vous ne trouvez plus de place libre, vous pouvez aussi vous rabattre sur le Repos de la Montagne: https://goo.gl/maps/bez68DaeooF2
Plus rustique encore mais pas moins charmant.
La Brasserie est accueillante, son personnel est fort à l’avenant pour le client, sa cuisine n’est pas un cuisine uniquement pour fin gourmet mais bien pour toutes personnes qui aiment les bons plats ayant une présentation digne d’un bon restaurent et ou la nourriture y est fortement soignée.
De plus cette Brasserie a le privilège d’avoir juste à coté un super traiteur qui offre des plats d’une excellente qualité égale à celle de la Brasserie avec la particularité de pouvoir être emportés.
Brasserie, Traiteur il nous reste un salon de dégustation de vins, spiritueux et alcools de fière qualité ce qui donne en conclusion que L Brasserie du Relais Saint Job est digne d’être dans la lignée des Grandes Brasseries de Belgique
Merci Christian